À quelques jours de la date ultime du Brexit, programmée le 29 mars, Theresa May a encore du pain sur la planche. Cette dernière essaiera de nouveau, mardi 12 mars, de convaincre la Chambre des communes que l’accord qui a été conclu avec l’UE au mois de novembre est la meilleure des solutions pour le Royaume-Uni.
Quelles solutions pour le Royaume-Uni face à cet accord ?
Après deux années de négociations avec l’UE, Theresa May est parvenu à proposer un accord solide à la Chambre des communes, à Westminster, qui a été refusé par cette dernière une première fois. Un second essai, probablement mieux argumenté, est programmé demain.
Face à cette situation, il n’est pas impossible que le Royaume-Uni sorte de l’Union européenne sans la présence d’un accord. Ce que l’on appellerait une sortie « no deal » serait alors la situation la plus regrettable, compte tenu du nombre d’échanges qui vont encore s’effectuer entre la France, l’Europe et le Royaume-Uni.
Un accord plus modéré en perspective
L’autre solution qui sera proposée à Theresa May sera de négocier un accord plus modéré à l’Union européenne, afin que la sortie du RU soit la moins douloureuse possible. La pression des élus souhaitant arrêter le cours du Brexit est jugée par les autres comme malsaine, car cette dernière trahit une volonté de ne pas respecter le référendum qui a été proposé au Royaume-Uni.