Covid-19 : quand les entreprises supportent 15% du chômage partiel

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Le chômage partiel fait partie des principales mesures annoncées par le gouvernement durant l’épidémie de Covid-19 pour rassurer les entreprises. Ce dernier pouvait être envisagé, y compris à titre individuel de manière à protéger au maximum la santé des salariés des entreprises. Durant cette période, le chômage partiel était usité aux frais de l’Etat, au titre de la solidarité nationale.

De retour au boulot !

Le Ministère du travail a annoncé qu’à compter du 1er juin 2020, les indemnités de chômage partiel seraient en partie supportées par les entrepreneurs. En réalité, elles le seront à hauteur de 15% du montant versé aux salariés. L’Etat prendra, quant à lui, en charge les 85% restant. Cette aide de l’Etat sera également limitée à un plafond de 4,5 SMIC. Par cette nouvelle mesure, le gouvernement fait un premier pas vers le redémarrage progressif de l’activité.

Une reprise du travail attendue par le ministère

Si la mesure de chômage partiel était particulièrement attendue par les employeurs pendant la crise, son arrêt est à présent très attendu par les comptables publics. En effet, le chômage partiel collectif ou individuel coûte de l’argent à l’Etat ! La baisse de la prise en charge de la mesure à hauteur de 85% a pour objectif d’encourager les employeurs à réintégrer leurs salariés au sein de leurs entreprises.

Ce retour à l’emploi progressif vise à diminuer le recours aux finances publiques pour tenir des salariés éloignés de leurs lieux de travail si le risque d’épidémie diminue.

Les restaurants ne sont pas concernés

Bien évidemment, cette mesure ne s’appliquera qu’aux entreprises qui ont repris leur activité, qu’il s’agisse d’accueillir du public ou non. Les établissements qui font l’objet de restrictions quant à leurs possibilités d’ouverture, tels que les restaurants, devraient continuer à bénéficier du dispositif.

Ces établissements qui ont subi une fermeture temporaire justifiant la mise au chômage de leurs salariés, en raison du caractère exceptionnel de la crise, pourront donc être tranquilles jusqu’au retour à l’activité.

Les salariés en télétravail pourront le rester

Certains employeurs avaient pu, pendant la crise, concilier l’aménagement du temps de travail et des horaires par la mise en place du télétravail, et une mesure de chômage technique. En respectant le contrat de travail du salarié, ce dernier pouvait par exemple travailler de chez lui le matin, et subir une suspension de l’activité les après midi au titre du chômage partiel. Cette mesure était possible quel que soit le nombre de salariés de l’entreprise.