Les risques professionnels sont nombreux. Ainsi, tout employeur se doit de mettre en place des dispositifs de sécurité pour protéger ses employés. D’une entreprise à une autre, ces solutions de sécurité sont presque les mêmes. On en parle dans cet article.
Les principaux risques encourus par le travailleur
En France, tous les employeurs sont tenus d’élaborer un DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels). Cela est exigé afin de lister, d’évaluer et de hiérarchiser les risques auxquels les employés sont exposés. De plus, un tel rapport doit faire mention des précautions prises pour limiter ou supprimer les risques relevés. C’est en quelque sorte un plan d’action pour mieux protéger les salariés. À noter, la loi oblige les sociétés, administrations et associations à toujours mettre à jour leurs DUERP. La réévaluation doit se faire tous les ans. Exceptionnellement, une révision est de mise après les éventuels accidents de travail. C’est aussi le cas lorsqu’une unité de travail est créée ou modifiée.
Comme expliquée plus haut, chaque entreprise a un DUERP qui lui est propre. Cela est fonction de son activité. Suivant le cœur de métier d’une entreprise, les risques encourus par les salariés peuvent être de différentes natures : mécaniques, physiques, chimiques, biologiques, psychologiques, radiologiques, etc. À titre d’exemple, pour une plateforme logistique, la catégorie des risques mécaniques englobe les risques d’écrasement, d’heurt, de collision entre voitures, etc. En bref, il s’agit des risques associés à la circulation interne. Comme solution, l’entreprise concernée devra améliorer la gestion de l’arrivée et du départ des camions dans l’entrepôt. Elle doit également prendre en compte de l’entrée et de la sortie des véhicules de services dans l’enceinte. Le tout, en ayant en tête le flux de piétons.
Comment établir un DUERP ?
Afin de faciliter les choses, on va reprendre l’exemple ci-dessus : le cas d’une plateforme logistique. Pour améliorer la sécurité en entreprise et pour être en conformité avec la loi, on doit donc rédiger un DUERP. Ce document va comprendre 4 rubriques. Premièrement, on classe les risques. Pour ce cas de figure, on a des risques routiers. Deuxièmement, on spécifie les dangers. Ici, on peut citer : vitesse excessive, conduite en état d’ivresse, véhicule mal garé, etc. Troisièmement, on liste les risques ou conséquences tout en les classant selon leur gravité : heurt, accident, écrasement… Quatrièmement, on spécifie les mesures de prévention prises. Il peut s’agir d’une formation sur les risques routiers pour les salariés. On peut également mentionner l’affichage d’une note de service expliquant les dangers de la route. Il est aussi possible que ce soit le renforcement des marquages au sol et panneaux dans l’enceinte de la société.
Cette dernière précaution est très appréciée des entreprises logistiques. Effectivement, cela répond vraiment à la question de protection pour entrepôts et zones de stockage. Pour mettre en œuvre une telle solution, il suffit de contacter une entreprise spécialisée en aménagement urbain comme Acces atlantique. Ce genre de prestataire propose un accompagnement sur-mesure pour la gestion des risques routiers. Un tel professionnel répond à toutes demandes d’installation de miroir routier, de traçage de marquage au sol (ex : passage piéton), de pose de panneaux routiers, de mise en place de casseurs de vitesse, etc. Pour les intéressés, ces professionnels sont également compétents pour aménager un parking, créer un espace de détente, etc.