À l’ère du digital, la notion de donnée personnelles a pris une dimension à laquelle on ne s’attendait pas forcément. Derrière ces informations qui circulent sur internet se cachent de multiples enjeux. Le principal problème concerne la cybersécurité car ces données sont une véritable mine d’or pour les pirates informatiques. Face à la recrudescence des cyberattaques et leurs dégâts, les données privées sont plus que jamais au centre des débats. Dans quelle mesure est-ce dangereux ? Comment éviter de s’exposer ?
Données personnelles, de quoi est-il question ?
Les données personnelles, ce sont les informations privées que nous, en tant que personnes physiques, renseignons sur internet, sur les plateformes qui nécessitent le remplissage d’un formulaire. Ce sont généralement les informations directes comme nos noms, nos prénoms, nos dates de naissance, nos adresses, etc. Il existe également des données permettant de remonter indirectement vers l’identité d’une personne comme le numéro de sécurité sociale ou le numéro d’une pièce d’identité.
En d’autres termes, les données personnelles ne se limitent pas uniquement aux renseignements administratifs. Nos centres d’intérêts, nos avis politiques, nos passions, nos parcours académiques et professionnels laissent souvent des traces sur internet, à travers nos historiques de navigation, les communautés que nous rejoignons et ce que nous suivons sur les réseaux sociaux peuvent en dire long sur nous et constituer des données personnelles. Si vous souhaitez les protéger, faites appel à charta21.be, experts en protection de la vie privée.
Quels sont les risques liés aux données personnelles ?
Outre le non-respect de la vie privée, ces données peuvent être exploitées à des fins frauduleuses si elles tombent entre de mauvaises mains, notamment les informations bancaires. Les informations délicates peuvent être utilisées comme objet de chantage. Lors de l’élection présidentielle de Donald Trump, un scandale faisant référence à une exploitation illégale des données personnelles concernant les citoyens américains via les réseaux sociaux a explosé outre-Atlantique. Les équipes chargées de la campagne de l’ex-président américain auraient été en possession de données leur informant des convictions politiques d’une bonne partie du peuple américain.
Avec la transformation numérique et la mise en avant du commerce en ligne, de plus en plus de données dites « sensibles » circulent sur le web, comme les numéros de carte de crédit ou encore les informations bancaires. De plus en plus de structures détenant des données personnelles à foison comme les banques et les hôpitaux, ainsi que les entités gouvernementales sont des cibles de choix pour les pirates. Les entreprises commerciales sont fréquemment victimes de cyberattaques de type hameçonnage, suivis de menace de divulgation d’informations confidentielles voire compromettantes. Ces entreprises paient parfois au prix fort pour ne pas voir les données en leur possession révélées au grand jour.
La RGPD, le signal d’alarme
Pour lutter contre ce genre d’incident sur le continent européen, la RGPD ou le règlement général sur la protection des données est entré en vigueur le 24 mai 2016. Cette disposition a fait office de signal d’alarme pour le grand public, qui ne mesurait pas vraiment les enjeux des données personnelles mises en ligne. Bien qu’elle ne concerne que l’Union Européenne, elle couvre également les échanges entre les états membres et les autres pays hors UE.
Toute entreprise sur le Vieux Continent doit se mettre en conformité avec le RGPD pour la protection des données personnelles. Cependant, la sécurisation de ces données commence par la vigilance de tout un chacun. En évitant de partager sur internet, sauf sur les sites fiables et dédiés, nos informations les plus délicates et en changeant régulièrement tous nos mots de passe par exemple, nous parviendrons à réduire l’angle d’attaque des cyber malveillants.